dimanche 5 novembre 2023

vivre écrire marcher peindre ?

Mon carnet de notes de voyages est plein de trous ! Je ravaude, je reprise des journées à peine entamées. Comment vivre et écrire ce que je vis (ce verbe à comprendre comme on veut : le présent de vivre ou le passé de voir). 
Marcher et pourtant peindre, donc rester immobile. Je crois bien que le haïku a été inventé pour concilier le pinceau et le voyageur. Bien sûr depuis, il y a la photographie diffusée presque en direct sur nos applications. 
Mon récit de voyage en cours d'élaboration décalque les notes prises sur le vif, les aquarelles volées au mouvement de nos visites et certains passages écrits à rebours dans l'automne qui s'installe en France.

Lyon, 5 novembre


22 juillet valise presque bouclée pour aller de Fukuoka vers Kyoto

 

Comment rendre compte ? Cette Escale hier d’une île dans une île, celle de Nokonoshima, à 10 minutes de ferry de Fukuoka (enfin lorsqu’on a trouvé le terminal et le port !) C’est un dôme de végétation tropicale, bambous, orangers, surmonté d’un jardin incroyable où les fleurs ou les arbres sont mis en scène et en coupe réglée.

Il semblerait bien qu’un manga se passe dans ces champs de tournesols ou d’œillets d’Inde pour la saison où nous les voyons (Marigold et girasols…) Une demoiselle épouvantail devenue vivante comme Pinocchio ! (l'auteur Tatsuhiko du manga : Hotomeku kakashi )

 

Plage du camping

l’enfant au bout de la corde

apprend à nager

 

Surplombant la baie

des îles en hémisphère

cargo couleur rouille


une coiffe de fougères

sur la tête d’un rocher

 

Encore un dernier tour du lac quand le ciel prend des couleurs d’ocre. La terrasse en briques rouges du musée d’art moderne de Fukuoka présente des sculptures aux étoiles une citrouille à pois de Yayoi Kusama et l’équilibre -figé dans le métal- d’une danseuse classique.

 

scène au crépuscule

guérisseuse japonaise

ses mains magnétiques





Blandine






 

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